mardi 29 septembre 2015

"Mont' là-d'sus, et tu verras Montmartre"

Cliquez et vous verrez la vie en grand !
Ayant eu l'opportunité d'accéder au toit-terrasse du bâtiment D, lors de la livraison des parties communes, je n'ai pas pu résister, j'ai dégainé !


Diaporama de 10 photos
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dimanche 27 septembre 2015

Porte ouverte...

Bon, ça y est, nous sommes chez nous.
J'ai eu bien du mal avec ce post :
► J'avais écrit un message "bilan" sur ces 3 ans en parlant de l'immeuble, de l'appartement, des futurs voisins et du quartier, le verdict est tombé : c'est chiant et même pas drôle. Coupez !
► La deuxième version parlait du blog, de sa raison d'être et de sa mort numérique maintenant que la "Chronique de l'achat d'un appartement sur plan" est terminée. Oui, mais voilà, je viens de bricoler la maquette pour un lifting prochain...
► Enfin, une autre mouture parlait du changement diamétral de quartier, du déménagement et... stop, trop perso !
Bon, alors, disons que nous sommes contents.

mardi 22 septembre 2015

Jeux de mains par Sophie Le Roux

Il n'est pas nécessaire de faire une longue introduction pour vous présenter huit superbes photographies de musiciens qui jouent de leur instrument. L'affiche placée à droite des photographies présente le beau travail de Sophie Le Roux.

Juste une information. Avenue Jean-Jaurès, du côté gauche en allant vers la porte de Pantin, juste à gauche de la grande fresque de dAcRuZ et de Marko93 dédiée à la mémoire de leur ami assassiné, Zoo Project (nous avions consacré une longue analyse à cette fresque située sous le pont de la Petite Ceinture), vous trouverez un petit passage. C'est une impasse qui dessert l'arrière des immeubles donnant sur l'avenue Jean-Jaurès, une salle d'arts martiaux et un laboratoire photographique. Ce laboratoire expose assez régulièrement des photographies sur le mur jouxtant la ligne SNCF. Façon de montrer leur savoir-faire. C'est une forme intelligente de publicité qui permet à tout un chacun de voir d'excellents tirages constituant une petite exposition.

             


Les reproductions que je vous présente sont très intéressantes : alors qu'il existe des milliers de photographies de musiciens en train de jouer, Sophie Le Roux s'est centrée sur les mains et l'instrument. Le projet est original ; il est vrai que le premier outil du musicien ce sont ses mains. Le contact entre les mains et l'instrument nous introduit au cœur du jeu. Certes la musique est "dans la tête" mais son expression passe par la main. Ces mains de musiciens de jazz nous parlent des hommes et de leurs rapports avec leur art. Et puis, c'est tout simplement beau.
Richard

             


            


           


          


vendredi 18 septembre 2015

Flipcard

Canal Square tout en images !
Une nouvelle façon de voir le blog.
Cliquez et à vous l'aventure...

jeudi 17 septembre 2015

Les panoramiques de l'après-CPCU

La "CPCU" vue depuis le pont de Thionville, 13-05-2012 ©Maxime
La "CPCU" vue depuis le pont de Thionville, 28-10-2012©Maxime
La "CPCU" vue depuis la Petite Ceinture, 3-03-2013 – ©Maxime
Canal Square vu depuis la Petite Ceinture, 28-07-2013 – ©Maxime
Canal Square vu depuis le pont de Thionville, 28-07-2013 – ©Maxime
Canal Square vu depuis le pont de Thionville, 29-05-2014©Maxime
Canal Square vu depuis la Petite Ceinture, 29-05-2014 – ©Maxime
Canal Square vu depuis le pont de Thionville, 25-01-2015 – ©Maxime
Canal Square vu depuis le quai de l'Oise, 30-05-2015 – ©Maxime
Canal Square vu depuis la Petite Ceinture, 6-06-2015 – ©Maxime
Canal Square vu depuis le pont de la Petite Ceinture, 6-06-2015 – ©Maxime

mercredi 16 septembre 2015

"Faites le mur !" de Banksy sur France 4


Ce soir – sur France 4 à 22:30 – Faites le mur ! l'étonnant film de Banksy pour comprendre quelques rouages du street art. Passionnant !

Critique d'Aurélien Ferenczi dans Télérama lors de la sortie du film :
Un type masqué consacrant un film à un artiste imposteur ? Ne passez pas votre chemin : Faites le mur ! est un documentaire ludique savamment iconoclaste sur les street artists et les excès de l'art contemporain. Derrière la caméra, Banksy, graffeur britannique dont on ignore l'identité. Devant, Thierry Guetta, qui a commencé par filmer ces artistes de rue, puis est devenu artiste à son tour, sous le nom de Mr. Brainwash. [suite]

lundi 14 septembre 2015

Week-end "Danses partagées" au CND


Marie-Odile nous signale que les samedi 3 et dimanche 4 octobre, le Centre national de la danse à Pantin propose un week-end intitulé Danses partagées. Il s'agit d'ateliers ouverts à tous, que l'on soit amateur de danse, simple curieux, passionné ou néophyte.
Voir aussi Le Centre national de la danse de la série Architectures

dimanche 13 septembre 2015

L'après-CPCU vu par Maxime

26/05/2012 – ©Maxime

Diaporama de 23 photos
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6/06/2015 – ©Maxime

samedi 12 septembre 2015

Histoire de Stéphen, artiste


Dans la série, "Il n'y a pas que le street art dans la vie"
Richard a eu envie de vous raconter une histoire triste et vraie.


In memoriam,

Elle commence comme souvent par la promenade matutinale de mon molosse, Darling, caniche toy de son état, 3 kg 600 toute mouillée. Enlevons 350 g pour le harnais orné de cristaux Swarovski et la laisse rose et vous aurez une idée du cerbère. Vu l'insécurité croissante dans le quartier, je ne sors jamais sans mon caniche. Bref, nous sommes au mois de juin à Paris. Curieusement, il fait chaud et l'air est respirable. Flanqué de mon chien, je pénètre dans le parc de La Villette et commence l'ascension par la face nord-ouest. Arrivé au niveau des manèges, je vois une dame en short qui avec des pochoirs dessine des lignes sur le stand de La pêche aux canards. Qui dit pochoir dit street art et me voilà tout émoustillé par la situation. Voulant montrer à cette dame l'étendue de ma culture streetartienne, je lui demande tout de go si elle s'apprête à faire un pochoir de style Art nouveau sur la cabane brute de décoffrage, laissée en blanc. Elle me dit que ce qu'elle tient à la main n'est pas un pochoir mais un gabarit pour dessiner une ornementation vaguement inspirée des stations de métro d'Hector Guimard. Je suis contraint de reconnaître les limites de ma culture et, généreux dans l'échec, j'engage une conversation roulant sur l'art forain.

Pendant plus de deux semaines, chaque promenade de chien a été interrompue par un moment de dialogue. Elle m'apprend qu'elle s'appelle Stéphen (à aucun moment il n'a été nécessaire d'employer son patronyme, aussi j'ignore encore aujourd'hui son nom). Elle résume pour moi sa vie. Étudiante aux Beaux-Arts, un copain lui propose de décorer un manège. Elle a alors 22 ans. Depuis 40 ans, elle décore toutes sortes de manèges. Avec son camion-atelier-mobil-home, elle va où sont les manèges, c'est-à-dire, un peu partout en France et en Belgique.

             


Nous parlons de Courtois. Courtois, pour ceux qui l'ignoreraient encore, est celui qui a décoré presque tous les gros manèges avec une technique particulière, l'aérographe. Elle me dit que l'entreprise était florissante il y a une vingtaine d'années. Elle employait 7 personnes, 5 ouvriers, le père Courtois et le fils. Les forains ont été décimés par les réglementations tatillonnes, les taxes et la déclaration à l'Urssaf des employés. Quand je dis "décimée", divisée par 10, je suis loin du compte. Il faudrait plutôt dire que le monde forain n'existe que comme butte-témoin d'une culture qui disparaît. Et avec les forains, disparaissent les manèges et les arts forains. En 2015, l'entreprise Courtois n'a plus qu'un seul salarié, le fils qui se verse un salaire.

Stéphen est la dernière peintre décoratrice de manèges. Il faut dire que son travail est atypique : elle peint avec des brosses et des pinceaux avec de la peinture acrylique. Son procédé n'a pas changé depuis 40 ans : une couche d'apprêt, une couche d'acrylique et trois couches de vernis à parquet. Elle est payée (mal) au mètre carré (80 euros). Elle ne se plaint pas : elle a toujours travaillé et a trouvé chez les gens du voyage "des gens merveilleux". Elle vit seule dans un pavillon de banlieue qu'elle habite entre deux chantiers. Dans le métier, tout le monde connaît Stéphen comme le loup blanc. Par relation, Stéphen a été sollicitée par David pour décorer La pêche aux canards et Au Palais de la gourmandise.

             


David est un Manouche sédentarisé qui comme tous les Manouches est très attaché aux traditions. Pour se faire plaisir, refusant de céder aux sirènes du profit (des entreprises piquent des dessins sur Internet et les impriment sur un film plastique autocollant, c'est moche mais ce n'est pas cher), a décidé de faire faire la décoration par Stéphen. C'est sa fierté à lui, son luxe et le symbole de sa réussite.

Les bandeaux vite faits, mal faits, ils comptent les faire refaire par Stéphen en septembre, après la saison. Stéphen lui a préparé un beau projet : comme il y a des touristes, il faut des vues "bateau" de Paris et une représentation de la marchandise (pour les canards, ce sera des cygnes, c'est quand même plus chic, et pour la gourmandise, il faut des glaces, des crêpes, des gaufres, des churros...) Ces contraintes intégrées, elle a fait un petit croquis en couleurs et à la main. Dans ce milieu-là, on travaille à la confiance. Elle pompe ses modèles dans des livres pour enfants. Elle ajoute des décors Guimard, bien parisiens, et c'est parti pour un mois de travail.

Stéphen et moi, nous avons sympathisé et décidé que je photographierai à la rentrée les étapes d'un gros chantier. Pendant que j'y suis, je prends des clichés de l'artiste devant son œuvre. Sachant qu'à mon retour, elle aura terminé, je m'engage à lui faire parvenir mes photos. Ainsi, fut fait. Je rentre donc un dimanche et le lundi matin, je promène Cerbère. David est à son poste, au bar, juste en face. J'ai fait des beaux tirages en A4 ; je suis fier de mon travail et un peu intimidé de le montrer.

David me salue et me dis : "Vous êtes, au courant, Stéphen, elle est morte." Ben non, j'étais pas au courant. Il m'apprend alors les circonstances de sa mort. Dans son pavillon, seule, une amie du voisinage est venue la voir au mois d'août et l'a trouvée morte. Le médecin a dit qu'elle avait eu une rupture d'anévrisme. Personne pour l'aider...

Stéphen était la dernière à pratiquer cet art.
Alors, passants mes frères, quand vous irez promener vos canidés féroces devant La pêche aux canards et Au Palais de la gourmandise ayez une pensée pour Stéphen, artiste-peintre. Les deux stands sont les derniers de leur espèce et témoignent d'un art et d'une époque. Ainsi va la vie... et la mort.
Richard

jeudi 10 septembre 2015

Spectacle de plein air !


Vous avez déjà eu Le Poulpe en action, voici maintenant au gré d'une balade au parc de La Villette, quelques œuvres baudruches de l'exposition L'Air des Géants :
- Fluctuat nec mergitur, le bateau du Belge Johan Muyle,
- White Lotus du Sud-Coréen Choi Jeong Hwa,
- L’un des 4 singes de l'Aurichien Stefan Sagmeister, qui ensemble, forment la phrase Everybody always thinks they are right soit Tout le monde pense toujours avoir raison,
- Fruit Tree de Choi Jeong Hwa,
- Paint the Town Red – expression signifiant sortir et s'éclater – des Anglais Filthy Luker et Pedro Estrellas,
- et enfin notre Poulpe gonflé de sa suffisance par Les Plasticiens volants de France

Diaporama de 14 photos
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L'Odyssée du XXIe siècle par dAcRuZ


Rue Germaine-Tailleferre, la nouvelle fresque de dAcRuZ est maintenant achevée.


mercredi 9 septembre 2015

Bientôt, de nouveaux voisins...

                   


                             
Le voisin est un animal nuisible assez proche de l'homme. – Pierre Desproges      
Il est plus facile d’aimer l'humanité en général que d'aimer son voisin. – Eric Hoffer

mardi 8 septembre 2015

Canal Square, quelques photos



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