dimanche 26 avril 2015

Boulevard d'Indochine

En 1932, sous la IIIe République, un arrêté municipal crée cette voie de près de 500 mètres, dans le quartier Amérique (pour rappel, voici les quatre quartiers du XIXe).

Le boulevard, sillonné par une ligne du tramway, débute avenue de la Porte Brunet et se termine au boulevard Serurier.

Son nom fait référence à l'empire colonial d'alors (dont les prémices remontent à 1859), et qui comprend la Cochinchine, l'Annam, le Tonkin, le Cambodge et le Laos. Il verra son démantèlement en 1954 après la longue bataille Dien Bien Phu.

Cet épisode colonial de notre histoire a inspiré artistes et écrivains.
Certains d'entre vous doivent connaître cette chanson d'où s'échappe une odeur de machisme colonial (musique de Vincent Scotto, paroles d'Henri Christiné)

Le cinéma n'est pas en reste : on peut citer, La 317e Section (Pierre Schoendoerffer, 1965) filmé sur le ton d'un reportage, ou le romantico-exotique Amant (Jean-Jacques Annaud, 1992), d'après le roman éponyme de Marguerite Duras.
Les auteurs de récits et romans sont légion : le général Bigeard, les journalistes Jean Lartéguy et Lucien Bodard, par exemple.

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